Attention
Ce guide a été rédigé la semaine suivant les résultats des ECOS 2024, correspondant à la première année de la réforme R2C. Cette réforme a été d’une violence extrême pour les étudiants, qui ont appris à la dure que leur bien-être et la qualité de leur formation passe après les jeux politiques des élus et des syndicats.
Ces vues reflètent mon état d’esprit au moment de la rédaction. Si vous avez un problème avec certaines des vues exposées, adressez-vous au Yanis de cette période.
J’ai essayé d’être le plus exhaustif possible dans l’utilisation des supports, j’ai donc mis plusieurs liens commerciaux. Cependant je n’ai aucun partenariat avec ces acteurs et je vous encourage à bien réfléchir avant d’acheter une chose ou l’autre.

Table des matières

  1. Général
    1. Mon profil
    2. Stages
    3. Mode de travail
    4. Bien-être
    5. Conseils en vrac
  2. EDN
    1. Quelques réflexions sur la docimologie des épreuves
    2. Avant la D3
    3. Pendant la D3
    4. Pendant l’EDN
    5. Ressources utiles
  3. ECOS
  4. FAQ

Général

Mon profil

  • comprendre > apprendre
  • déteste le par coeur
  • anxieux ++
  • cursus médecine-sciences avec césure entre P2 et D1
  • changeait de spé de mes rêves tous les mois, mais fixé sur l’ORL pendant la D3
  • plusieurs amis internes issus de ma promo pré-césure, qui me donnaient des conseils
  • parents paient la chambre étudiante

Stages

Nous avons tous constaté que les stages sont très inégaux. Certains sont exceptionnels, ils nous inspirent et nous donnent envie de poursuivre la spécialité. D’autres, en revanche, sont désastreux : on n’y apprend rien ou presque, l’ambiance y est déplorable, voire toxique. Parfois, on peut même y être victime de harcèlement, ce que j’ai personnellement vécu.

Malgré cela, une forte pression sociale nous pousse à toujours être présents en stage. L’idée reçue est que l’externe « modèle », celui qui réussira, trouvera toujours quelque chose à y apprendre. Et puis, ce n’est pas comme si vous pouviez utiliser ce temps pour réviser, puisque vos après-midis sont amplement suffisants pour cela, n’est-ce pas ?
Spoiler : c’est faux. Peut-être que 100 personnes parmi tous les externes de votre année à travers la France y parviennent. Tant mieux pour eux, mais cela ne doit pas vous faire culpabiliser ou vous faire sentir inférieur. Si, sur 10 000 personnes ayant passé un concours ultra-compétitif, seulement 100 se sentent bien, il est peut-être temps de remettre en question le système et pas les étudiants.

Ce que je veux dire, ce n’est pas qu’il faut sécher tous les stages, mais qu’il n’y a aucune honte à être stratégique. Cela implique de faire un bilan honnête de vos compétences, de votre méthode de travail, de vos objectifs, et de l’utilité des stages pour les atteindre. Ajustez votre investissement en fonction de ce qui vous est réellement bénéfique. On vous critiquera toujours, alors autant faire ce qui est bon pour vous.
Rappel : vous êtes un adulte.

Si vous vous trouvez dans un mauvais stage, courage. Je n’ai pas de solution miracle, mais sachez que personne n’a le droit de vous reprocher ou de contester un arrêt de travail. Si vous sentez que votre santé physique ou mentale est en danger et que votre médecin traitant est suffisamment préoccupé pour vous arrêter, n’hésitez pas. L’hôpital continuera de tourner sans vous.

Un conseil en cas de harcèlement (transmis par un ami juriste lors de mon propre cas de harcèlement) : en droit pénal, il n’y a pas de fidélité de la preuve. Si vous subissez un harcèlement verbal, vous pouvez enregistrer les faits à l’insu de votre harceleur. Si votre faculté refuse de vous écouter après avoir utilisé les canaux habituels (ce qui peut arriver), vous avez la possibilité d’aller directement au tribunal. Personnellement, lorsque j’ai signalé le harcèlement au responsable des stages de ma fac, il m’a conseillé de présenter mes excuses :upside_down_face: .

Enfin, dites-vous qu’un mauvais stage a au moins l’avantage de vous montrer ce qu’il ne faudra pas reproduire plus tard. Personnellement, j’ai une liste sur mon téléphone de tout ce que j’ai apprécié ou détesté pendant mes stages, et je compte bien m’en inspirer pour l’avenir. Je me dis aussi que mon pire stage m’a permis d’apprécier davantage les autres en me donnant un exemple du pire (même si c’est une réflexion un peu cynique).

Quoi qu’il en soit, mon meilleur atout pour bien vivre les stages a été mes co-externes. Avec le temps, nous sommes devenus amis, et c’est infiniment plus agréable de faire un stage dans ces conditions.

Stages rentables pour le concours (indépendamment de tout intérêt personnel) :
Tout d’abord, les stages dans des spécialités transversales : Médecine Générale, Urgences, Gériatrie, Médecine Interne, etc.
Ensuite, les spécialités à terrain particulier : Psychiatrie, Gynécologie, Pédiatrie, et encore une fois, Gériatrie.
Il y en a probablement d’autres, mais je ne suis pas encore passé par toutes.

Mode de travail

BU ou chez moi de préférence.
Fan de anki +++.
Travail sur les fiches lisa.

Bien-être

Croire en soi

La médecine est difficile
Le concours de P1 est difficile
Votre fac ne fait pas la charité quand elle fait des partiels
Si vous êtes arrivé jusque là, c’est que vous en avez le niveau

Vous n’avez aucune raison objective de vous trouver nuls

Activité physique

Conscient des bénéfices de l’activité physique (renforcement du système immunitaire, hausse de 30% de la concentration). J’ai essayé de maintenir une bonne activité physique pendant l’externat.

Vu que je ne pouvais pas pratiquer le sport que je pratiquais au lycée (pas de club de kayak à Paris), j’introduisais l’activité physique dans mon planning de cette manière :

  • faire tous mes trajets en vélo (abonnement Vélib étudiant pour ne pas avoir à gérer les pneux crevés et compagnie)
  • 15 min de yoga par jour (application DownDog Yoga, gratuite pour les étudiants). Le yoga a aussi l’avantage d’être antistress

En réalité, l’externat est très fatiguant, notamment pendant la D3, et j’ai eu du mal à maintenir le vélo après l’arrêt des stages, quand je révisais chez moi toute la journée. J’ai cependant essayé de maintenir le yoga.

Pendant la D4, j’ai investi dans un Fitbit afin de m’encourager à avoir une activité physique régulière. Je m’étais en effet rendu compte que je pouvais passer des journées entières entre mon lit et mon bureau, et ça ne me plaisait pas. J’ai réglé les objectifs sur les recommandations OMS d’activité physique. J’ai aussi utilisé le suivi du sommeil que je trouve très intéressant.

Garder le moral

L’externat, c’est dur. Une amie l’a comparé à une douleur chronique : on est à 6/10 donc c’est relativement supportable, mais ça dure tellement longtemps que ça nous use.

Je pense qu’il faut donc trouver des méthodes pour diminuer la pesanteur permanente du stress, de la fatigue, de la déprime, etc, afin d’avoir un vrai répit et de laisser notre cerveau se reposer.

J’ai mis à la suite quelques choses qui m’ont été utiles à cet effet.

  • Marche et sport
  • Routine comportant des moments sympas (ex : faire mes courses au marché tous les samedis matin)
  • Abonnement UGC illimité. J’ai toujours aimé le cinéma, et en D3 j’allais 1 à 2 fois par semaine au cinéma pour me changer les idées.
  • !!! Journal intime !!! : c’est juste un journal random dans lequel j’écrivais chaque jour un résumé de ma journée. Ca permettait de mieux digérer la journée avant de dormir et de mettre à distance les évènements bons ou mauvais. Je n’ai jamais aussi bien dormi qu’après ma petite rédaction quotidienne dans le journal. J’y mettais toutes les émotions fortes que j’avais vécus (surtout négatives) et par là je les piégeais dans le papier, puis je fermais le journal et je dormais de mon meilleur sommeil. Dans l’optique de lutter contre le cynisme et la dépression, je terminais chaque entrée par 3 points positifs de la journée. C’est de loin la méthode qui a eu le plus fort impact positif sur mon moral pendant l’externat.
  • Life planner, c’est une sorte de journal à l’américaine pour aider à s’organiser. Je l’utilisais pour noter mes objectifs de travail et mes loisirs afin de garder une trace de ce que je faisais. Permet d’éviter la déprime liée au fait qu’on a l’impression de ne plus avoir de vie du tout en dehors de la médecine
  • Les co-externes +++ : l’externat est beaucoup plus facile et agréable quand on s’entraide. J’ai fait un effort conscient pour éviter de devenir le genre de vieil externe aigri qui ne parle qu’à son mini groupe de potes et qui considère tout le reste comme des adversaires. On est tous en galère, et on se bat pas les uns contre les autres mais tous contre le sujet.
  • Memethérapie : mes potes et moi échangions beaucoup de meme pendant l’externat. Ca nous permettait de rire ensemble des situations qu’on vivait et de les mettre à distance. J’ai fait un best-of à la fin des ecos, que vous pouvez retrouver ici (attention : un peu déprimant). Pour parler pseudo-psychologiquement, l’identification projective qui a lieu lors de l’échange de memes permet d’atteindre une forme de catharsis à bas coût, qui élève le seuil de tolérance des externes à la préparation du concours.

Faire des pauses

Je faisais beaucoup de pauses pendant le travail. Mon calcul était que je préfère travailler 6h à 100% que 9h à 50%.
Dans ma semaine, je faisais plusieurs pauses qui étaient prévues et non négociables.

Déjà, je ne travaillais pas le samedi et le dimanche matin pour dormir, faire mes courses, faire à manger pour la semaine, etc.

Je faisais une ou deux sorties par semaines, soit pour aller au cinéma soit pour voir des amis.

Pour ce qui est de la journée de travail, j’arrêtais systématiquement de travailler à 19h. Je me levais à 6h le matin pour travailler avant d’aller en e pour compenser, mais l’idée d’arrêter de travailler à 19h me faisais particulièrement plaisir.

Dans le travail, je faisais la méthode pomodoro avec l’application Tide (gratuite) : 25 min de travail, 5 min de pause, 25 min de travail, 15 min de pause. Je faisais une pause plus longue (30 min à 1 heure) en milieu de demi-journée, afin de prendre un en-cas, de marcher un peu et de me reposer.

Garder la motivation

  • Se souvenir du but, chaque détail qu’on apprend nous en rapproche
  • Fond d’écran tournant avec des citations motivantes
  • Ne pas se prendre la tête pour rien
    • en e / à la fac
    • dans ses relations personnelles
  • S’entourer des bonnes personnes
    • en médecine, qui vous comprennent et vous tirent vers le haut
    • hors médecine, qui vous permette de penser à autre chose et relativiser
  • Se concentrer sur les progrès réalisés > sur ce qui reste à apprendre

Vacances

Personnellement, je pense qu’il faut savoir se reposer pour revenir plus efficace. J’ai pris 4 semaines de repos pendant les révisions de D3, donc 2 ou je n’ai même pas pensé à la médecine. Ca m’a fait le plus grand bien.

Equipe de soutien

Pour faire face à la difficulté particulièrement intense de l’externat, j’ai été soutenu à une toute une série de professionnels, qui ont été assez sympas pour adapter leur prix à mes revenus d’externe.

  • une bonne psychologue, spécialisée en en souffrance au travail : Marie Pezé à Levallois. Je la voyais une fois par mois pour cracher sur l’hôpital, le concours, tout ça. Elle m’a surtout aidé à prendre du recul par rapport aux concours et au milieu hospitalier en général. Je suis passé de “je vois ma vie à l’hôpital, hors l’hôpital est en souffrance, donc je souffre” à une vision plus mature.
  • un bon psychiatre, le Dr Philipe Bouhours. J’ai été le voir pour la première fois en juin juste avant les EDN parce que j’hésitais à prendre des ISRS pour contrôler mon anxiété et rester productif, et au final c’est plus devenu un psychothéraopie bis. Il m’a beaucoup aidé, notamment parce qu’en tant que médecin il sait ce qu’on vit.
  • un bon cadre nutritionnel pour être le plus efficace possible, Isabelle Flaujac à Gare de l’Est. Pas besoin de beaucoup de séances, c’est juste pour se mettre en jambe.
  • pour l’équilibre psychique général, j’avais une masseuse ayurvédique. C’est 0% prouvé scientifiquement et j’étais super dubitatif au début, mais ça fonctionnait donc je la voyais 1 fois / 6 semaines. Isabelle Hédouin à Bastille et dans le 8ème (06 75 42 13 80).

Of course, on ajoute à ça le soutien de mes potes (externes ou non), et de mes parents (notamment financier !).

Conseils en vrac

La base

Travailler la LCA
Faire beaucoup d’entraînement
Anki
Equilibre personnel +++
Bien s’entourer

Organisation

Organiser le travail sans être trop strict

Prévoir du temps pour rattraper son retard +++ (je dirais 20% du temps total)

  • chaque semaine
  • chaque mois

Prévoir les moments de travail qui bloquent les révisions (concours blancs, ateliers à la fac, partiels) en avance

Faire des pauses

Commencer à préparer l’étape N+1 dès l’étape N (ex : préparer les révisions générales pendant les révisions par matière)
—> efficacité dès le début de l’étape suivants + sentiment d’avoir le contrôle et de savoir où on va +++

Questions à se poser pour être plus efficace en révisions

  • Matin ou soir ? Organisation optimale d’une journée ?
  • Répétition espacée ?
  • Supports de cours ?
    • collèges / fiches persos
    • ECNi.fr
    • anki
  • Conférences ? supports d’entraînement ?
    • de la fac
    • privées
    • TACFA
    • ECNI.fr
  • Ordre des matières ? Matière par matière ? Plusieurs matières en même temps ? Sauter certains collèges ?
  • Quand commencer les annales ?
  • Part des révisions théoriques / entraînement / etc
  • Que faire pendant les pauses, comment se ressourcer ?
  • Quelles sont les priorités ?
  • Classement visé ? de préférence un chiffre (même irréaliste)
  • Quand faire des pauses sans culpabiliser ? Quand faire du sport ?
  • Travail seul ou en groupe ?
  • Chez soi ? BU ? Autre ?
  • Points faibles ?
  • Problèmes à régler (ex: santé) avant le début des révisions
  • Quand et comment travailler la LCA ?

Travailler la LCA

Bien connaitre le cours +++

Travail régulier, le mieux = 3h par semaine le plus tôt possible + 1 heure pour corriger / ficher les fautes

Travailler les sujets 2 par 2 pour travailler l’endurance (surtout sur la fin des révisions)

Se mettre des récompenses à la fin des plages de travail (ex : un bon déjeuner)

Privilégier les sources de cours et d’entrainement officielles

Il y a toujours un essai clinique randomisé. Savoir y répondre sur le bout des doigts (au moins 16/20).

Réflexions personnelles sur le type de questions à l’EDN

Notions relativement simples = la plupart des questions qui on l’air difficiles peuvent être résolues à partir d’un raisonnement antomique / physiologique
MAIS 0 tolérance pour l’à peu près = distracteurs très réalistes
—> mieux de très bien connaître les bases que tout connaitre a peu près

Les distracteurs d’une question sur une maladie sont souvent vrais pour une autre maladie (ex: signe d’hypocortisolémie dans une question sur l’hypothyroïdie)
–> on peut bien répondre à partir du moment pù on connaît très bien une des deux listes, jackpot si on connaît les deux

EDN

Quelques réflexions sur la docimologie des épreuves

Réflexions ici.

Avant la D3

Réflexion à chaque semestre pour essayer d’être le plus efficace possible : ici et .

Pendant la P2 et la D1, j’ai fait beaucoup de fiches par appareil qui me permettaient d’illustrer différentes notions qui me paraissaient floues. Le regroupement des notions par appareil plutôt que par matière permettait de mieux mettre en relation les notions. Vous pouvez retrouver ces fiches ici.

Pendant la D3

Horaires de travail

Le matin : 6h à 13h
L’aprem : 14h à 19-20h
Dernières semaines : levé à 8 heures, arrêt vers 19h30 puis yoga

Supports de travail

Je travaillais sur Anki +++ (parfois 1000 ankis par jour). J’avais fiché la plupart des gros items sur le lisa ou les collèges, et j’ajoutais au fur et à mesure les erreurs que je faisais en conf.
Les livres que je vais conseiller sont souvent disponibles en BU gratuitement.

Pour les bases : Anatomie - Physiologie - Sémiologie pour l’EDN. De loin le livre le plus utile de mon externat. Incroyable, pédagogie de folie. Le seul que j’ai pas revendu post-EDN. Je vous conseille de le lire au moins une fois (dispo gratuitement en BU) +++.

Pour les annales : Annales et QI des Très Bien Classés. J’aimais particulièrement les rappels de cours qui dépassaient le cadre des questions et donnaient une vue d’ensemble de la notion. En deuxième partie d’année, j’ai profité d’une baisse de prix pour prendre un compte Asclepia partagé avec une pote qui était en D4 (elle avait le compte jusqu’à juin et moi jusqu’à l’EDN). Très sympa aussi, Asclepia a le mérite d’avoir une interface très proche de celle du jour J, ce qui fait qu’on est moins impressionné quand on arrive devant son sujet. L’avantage principal d’Asclepia reste cependant de fournir une “vraie” correction, calculée d’après les copies des meilleurs.

Pour la LCA : polycopié et banque de sujets corrigés par ma prof (non partageable désolé).

Pour les entraînements : j’ai saigné les masterclass ECNi.fr et les conférences de Khalifa. Je complétais avec les conférences de ma fac (notamment les conf rang A et les confs de santé publique / médecine du travail / etc). Plus d’infos ici et .

NB : je n’aimais pas travailler avec les collèges. J’ai acheté un seul collège (ORL parce que je voulais faire ORL) et j’ai regretté.

Organisation en phases

Noter que j’étais à Sorbonne Université, donc nos révisions commençaient en mars et non en juillet.

Les phases en gros :

  • Phase 1 : septembre à février : début des révisions en parallèle des matières de D3
  • 2 semaines de vacances, anki le matin
  • Phase 2 : mars à août : tour complet, révisions uniquements
  • 2 semaines de vacances
  • Phase 3 : mi-août à mi-octobre
  • Phase 4 : deux dernières semaines avant le concours

Pour plus de détails, consulter mon word d’organisation, ainsi que mon gsheet d’avancement.

Phase 1 : révisions en parallèle des matières de D3

Apprentissage sur les livres

Première lecture et compréhension des collèges, notamment hématologie

Fiches anki des principaux items du programme

(dernières semaines) full matières de D3 2 conférences Khalifa / semaine en parallèle

1 à 2 séances de cinéma / semaine

Phase 2 : révisions du programme complet

15 groupes de spécialités en 18 semaines (cf word d’organisation
2 à 3 matières / semaine
2 semaines de rattrapage du retard
1 semaine de concours blanc

Journée type :
6h : lever
6h - 8h : ankis du jour
6h - 13h : stage ou ankis du jour
14h - 16h : entraînement avec QCM
16h - 17h : pause
17h - 19h : 50 nouveaux ankis / matière au programme de la semaine

2 conférences Khalifa / semaine

1 sujet de LCA / semaine

Première semaine de juillet : EDN interrégion

Dernières semaines avant août : fatigue +++ —> rattrapage du retard et anki

Phase 3 : consolidation

Du 13 août à 2 semaines avant l’EDN

Conférences commando Khalifa —> progressivement remplacées par un travail sur les fiches d’anat / sémio / physio de la Martingale

Organisation Entraînement full annales
2 sujets de LCA d’annale / semaine (plage de 3h le jeudi matin)

Chaque jour
Révision des anciens ankis
100 nouveaux anki issu de conf commando 
15 QI d’annales
2 DP d’annales pris au hasard / 2 sujets de LCA
Anki de fautes du jour appris chaque jour

Phase 4 : 2 dernières semaines

Sommeil et gestion du stress ++

Yoga

0 conférence

Dernières annales

Relecture du poly de LCA

Lecture des items liés à la LCA dans le collège de Santé Publique

Lecture / fichage des nouveaux items en éthique & co

Ankis ++

Pas de travail le week end d’avant, arrêt du travail le vendredi à 19h

Plus d’infos ici.

Pendant l’EDN

Check-liste et organisation pendant les épreuves : ici.

Honnêtement, j’ai contre-performé aux EDN et je suis arrivé classé entre 1700 et 2100 alors que je ne pensais pas dépasser 500. Ne prenez donc pas mes conseils pour argents comptant.

Ressources utiles

ECOS

Période très difficile, j’avais la flemme de travailler, et j’étais épuisé par l’EDN.
Pendant le mois de décembre, j’ai essayé de faire des fiches de situations de départ. Je m’étais associé à 2 potes pour aller plus vite.
En pratique, j’ai passé mon temps à peindre et regarder des séries en dehors des temps de stage. Les fiches que nous avons faites sont ici. Je vous conseille d’ailleurs le MikBook pour avoir plus de situations de départ (nous les avons utilisées mais je les ai retirées du drive pour des raisons de droit d’auteur).
J’ai eu beaucoup de mal à préparer les ECOS, que je trouvais (et trouve toujours) inadaptés au classement des étudiants, et que je considère comme la porte ouverte à un retour à la discrimination au concours de l’internat.
A partir du mois de mars, j’ai essayé de me remettre au travail en reprenant les conférences Khalifa (1 ou deux par semaine). J’ai aussi prévu des créneau d’entraînements aux ECOS avec des potes pour me forcer à travailler un peu. Cependant, le fiasco des ECOS blancs m’a redémotivé pour le reste du mois.
A partir du mois d’avril, j’ai retrouvé un peu de foi, et j’ai fait quelques ankis et quelques entraînements par moi-même.
Sur le mois de mai, j’ai repris ma vie en main. J’ai utilisé mon fitbit pour me forcer à faire du sport régulièrement, et j’ai commencé à me lever à 5h tous les matins pour me préparer à la convocation à 7h00 les jours J. Après ça, je faisais beaucoup d’ankis pour réactiver mes plus anciennes connaissances.
La dernière semaine a été la plus importante. Je me suis associé avec 3 amies, et j’ai passé mes journées à faire des entraînements aux ECOS. On a saigné les ECOS des TBC et ECOSSIM. J’ai aussi fait tous les ECOS en solo de ces supports. C’était intense mais ça m’a permi de maintenir mon classement à l’issue de cet enfer (mon objectif était de ne pas perdre plus de 2000 places).

Supports utilisés que je recommande :

FAQ

Compléments alimentaires ? Magnésium et azinc vitalité

  • sur le dernier mois mélatonine le soir .
  • Mélatonine attention ca a explosé mon rythme de sommeil après le concours.

Stage planque ou pas planque ?
Déjà, 0 honte à se planquer. C’est le jeu du concours.
Mon avis : si vous avez un super stage prenez-le. Sinon, et si vous voulez vous planquer, planquez-vous.
Personnellement je me suis planqué sur le dernier stage de la D3 et je ne l’ai pas regretté.

Ce que je regrette d’avoir fait trop tôt ?
Rien

Entraînements : à partir de quand, comment ?
Je conseille de commencer le plus tôt possible. Personnellement je faisais 1 masterclass d’ecni par jour + 2 confs Khalifa par semaine.

Ce que je regrette d’avoir fait trop tard Faire des entraînements, notamment des annales. Commencez le plus tôt possible.

Ce que je regrette de pas avoir fait tout court
Rien, j’ai toujours fait du mieux que je pouvais donc j’aurais pas pu faire autrement

Ce que je regrette d’avoir fait tout court
Rien, même les trucs inutiles / perte de temps m’ont permis d’apprendre quelque chose et d’avant